LAST COLONIES
En tant qu'espèce, les humains ne sont pas aussi bien préparés que de nombreux animaux à supporter des conditions climatiques défavorables. Nous avons su au fil du temps nous protéger et nous adapter à la majorité des climats sur Terre.
Accélérer notre consommation, notre croissance et notre développement a un coût : déséquilibrer l'équilibre subtil, fragile et imprévisible de la Nature, qui est resté assez stable jusqu'à présent.
Dans le cas d'un hypothétique cataclysme mondial, l'espèce humaine pourrait devoir s'adapter pour survivre dans des environnements hostiles.
Pour ma série Last Colonies, j'ai voyagé dans de nombreuses régions du monde pour présenter un ensemble cohérent de photographies montrant un petit abri humain submergé par l'immensité du paysage environnant. La composition est la même sur toute la série pour souligner le fait que la lutte des personnes obligées de fuir les villes dans le cas d'un hypothétique futur cataclysme serait la même à travers le monde : quel que soit le continent, l'État ou la citoyenneté.
La Planète Terre n'appartient à personne mais chacun doit agir car son existence dépend de lui-même.